ENTRETIEN - Il y a une raison pour laquelle Barthélémy Toguo voyage tant. « L’homme africain n’est plus qu’un piètre spectateur de son univers misérable, […], il devrait être l’acteur de sa propre vie », affirme-t-il dans cet entretien avec Thierry Clermont, critique au Figaro littéraire.
À 21 ans, l’artiste camerounais quitte sa famille et prend le large. Abidjan, Grenoble, New York, Johannesburg… Une ouverture au monde qui le porte à réflexion sur des thèmes comme l’exil ou l’émigration forcée. 2004, Barthélémy Toguo se rend en Serbie. Ses nouvelles destinations : « Les enclaves de tragédie qui trouent la carte du monde ». Il y recueille des témoignages d’habitants qui inspireront une de ses créations majeures, Head Above Water. Il voyage donc pour apprendre et comprendre, mais aussi pour « redonner la parole à ceux qui en ont été privés ». Des paroles de frustrations, de mal-être et d’espérances que le plasticien métamorphose en œuvres inédites.
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Toguo, artiste nomade
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°698 du 1 février 2017, avec le titre suivant : Toguo, artiste nomade