Archéologie - Persépolis, cité grecque ? La théorie développée par Henri Stierlin, grand spécialiste de l’art grec, peut surprendre, voire agacer.
Mais la capitale de l’empire perse achéménide semble avoir bénéficié des talents des sculpteurs et des architectes grecs des provinces conquises par la redoutable armée de Darius. La démonstration faite dans ce livre est passionnante, notamment par les rapprochements stylistiques entre les monuments ioniens et le palais royal perse. Elle met en lumière les forts liens établis entre ces deux cultures qui se sont opposées durant de nombreuses décennies. L’auteur assure même en deuxième partie de ce livre une lecture différente de la célèbre frise des tributaires de l’Apadana de Persépolis, en totale opposition symbolique des frises du Parthénon d’Athènes. Quant à l’ordonnancement, strict symbole de l’autoritarisme, répond la fougue d’une foule joyeuse célébrant la démocratie. Le sujet semble toujours terriblement d’actualité.
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Persépolis la grecque
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Abonnez-vous dès 1 €Henri Stierlin, Persépolis, chef-d’œuvre des Grecs en Iran, Picard, 272 p., 58 €
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°696 du 1 décembre 2016, avec le titre suivant : Persépolis la grecque