« La musique a été la première forme d’art à exploiter le potentiel de l’ordinateur » : ce constat, posé en préambule de l’exposition « Electrosound », sert de fil rouge à un parcours qui fait une large place à l’évolution des technologies.
Peu de casques d’écoute, un collage sonore en guise de bande-son, c’est moins la musique que les conditions de sa création qui sont ici mises en avant. Synthétiseur, boîte à rythmes, vocodeurs, ordinateurs… : un peu comme le passager invité dans le cockpit de l’avion, le visiteur néophyte découvre ainsi des machines de légende, qu’il peut même pour certaines manipuler, dans la section « Atelier ». Outre les dispositifs interactifs, les installations numériques et une sélection d’applications sur iPad, cet espace s’ouvre également à une « nouvelle génération de luthiers », programmeurs et autres makers qui inventent à partir de puces et de cartes électroniques les instruments du XXIe siècle. Archives photographiques et tirages d’artistes permettent d’incarner une histoire qui oscille entre musique concrète et culture DJ, de Pierre Schaeffer aux premiers albums des Daft Punk en passant par les compositions savantes de Pierre Henry ou Brian Eno. Mais il faut attendre le sous-sol pour que soit évoquée la dimension festive du mouvement électro, à travers le diaporama du photographe Jacob Khrist. En face, l’espace de la Boombox permet de s’immerger dans le son, grâce à une sélection d’une centaine de titres cultes à sélectionner manuellement à l’aide d’une platine en guise de molette.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le chant des machines
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Espace Fondation EDF, 6, rue Récamier, fondation.edf.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°693 du 1 septembre 2016, avec le titre suivant : Le chant des machines