Récit Il faut lire Philippe Adam avant qu’il parte en fumée. Avec son Autoportrait en cendres, en quelque soixante pages d’un récit composé à partir de l’installation Laptop Fire d’Olivier Vadrot, il livre son propre autodafé. Installé autour d’un foyer froid auquel l’œuvre laisse sa place centrale, il nourrit l’incendie des éléments de sa jeunesse, de ce qu’elle n’a jamais été. Et l’on se prend d’envie de se mettre à nu, de danser et chanter avec lui son désenchantement. Le temps a passé. Une vie à moitié. Il rêve encore de la flamme. Celle qui ne renoncerait jamais à la morsure. Celle qui saurait même incarner, presque en chair et en os, le désir d’un éternel recommencement. Alors, il faudra le relire.
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Autodafé personnel
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°692 du 1 juillet 2016, avec le titre suivant : Autodafé personnel