Le Musée d’art Hyacinthe Rigaud organise cet été une exposition hors les murs, au Centre d’art contemporain Walter Benjamin, situé deux cents mètres plus loin. « Yes I can ! » puise dans les collections du musée pour montrer la notion de pouvoir à travers le portrait.
Le célèbre Portrait de Louis XIV en costume de sacre peint par Hyacinthe Rigaud en 1701 en est le point de départ. Quintessence du pouvoir absolu, ce tableau marque un tournant dans la représentation de la puissance royale par les nombreux symboles qu’il contient. Le Roi-Soleil, alors âgé de 63 ans, pose en costume de sacre, l’épée royale d’une main et le sceptre de l’autre, sa couronne posée derrière lui. Entouré d’un lourd rideau pourpre et d’une colonne de marbre, Louis XIV apparaît dans toute sa splendeur. Le portrait destiné à son petit-fils Philippe V, roi d’Espagne, plut tellement à la cour qu’il resta finalement en France. Wim Delvoye, Philippe Katerine, Bernard Pras, Ange Leccia…, en tout, une quinzaine d’artistes contemporains revisitent l’œuvre du portraitiste officiel de la cour de Versailles pour donner leur propre représentation du pouvoir, de la politique et de la force par le portrait.
Camille LechableLe Musée d’art Hyacinthe Rigaud organise cet été une exposition hors les murs, au Centre d’art contemporain Walter Benjamin, situé deux cents mètres plus loin. « Yes I can ! » puise dans les collections du musée pour montrer la notion de pouvoir à travers le portrait. Le célèbre Portrait de Louis XIV en costume de sacre peint par Hyacinthe Rigaud en 1701 en est le point de départ. Quintessence du pouvoir absolu, ce tableau marque un tournant dans la représentation de la puissance royale par les nombreux symboles qu’il contient. Le Roi-Soleil, alors âgé de 63 ans, pose en costume de sacre, l’épée royale d’une main et le sceptre de l’autre, sa couronne posée derrière lui. Entouré d’un lourd rideau pourpre et d’une colonne de marbre, Louis XIV apparaît dans toute sa splendeur. Le portrait destiné à son petit-fils Philippe V, roi d’Espagne, plut tellement à la cour qu’il resta finalement en France. Wim Delvoye, Philippe Katerine, Bernard Pras, Ange Leccia…, en tout, une quinzaine d’artistes contemporains revisitent l’œuvre du portraitiste officiel de la cour de Versailles pour donner leur propre représentation du pouvoir, de la politique et de la force par le portrait.
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Images du pouvoir
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Abonnez-vous dès 1 €Centre d’art contemporain Walter Benjamin, place du Pont-d’en-Vestit, Perpignan (66), www.mairie-perpignan.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°692 du 1 juillet 2016, avec le titre suivant : Images du pouvoir