Impressionnisme - En 2011, la maison de Giverny sortait de sa torpeur hivernale avec, de nouveau accrochées à ses murs, les œuvres qui y avaient été suspendues par Monet en son temps.
Non pas les peintures originales, dont beaucoup sont conservées dans les musées, mais de belles répliques, fort bien faites mais pas suffisamment pour qu’un esprit truand décide de les dérober. Ce projet visionnaire est l’œuvre d’Hugues Gall, directeur de la Fondation Claude Monet-Giverny, qui décidait par là de remettre la maison dans son jus. Un sacrilège auquel beaucoup de ses pairs académiciens tentèrent de le faire renoncer, en vain. C’est à Sylvie Patin que revint la tâche d’identifier, à partir de photographies et de témoignages, les œuvres qui avaient ainsi meublé la demeure. Ce patient travail d’enquête débouche aujourd’hui sur ce bel ouvrage qui fait revivre Giverny au temps de Monet. L’auteure y passe en revue « les Monet de Monet », ces toiles que le peintre avait accrochées dans son salon-atelier, ainsi que son « musée intime », les tableaux peints par ceux qui furent, à l’exception de Delacroix, ses amis (Boudin, Manet, Caillebotte…), et avec lesquels le maître se réveillait chaque jour.
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Giverny, du temps de Monet
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Abonnez-vous dès 1 €Sylvie Patin, Le Musée intime de Monet à Giverny, Gourcuff Gradenigo, 154 p., 25 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°690 du 1 mai 2016, avec le titre suivant : Giverny, du temps de Monet