Bande dessinée - Née en 1972 à Firminy, Rachel Deville brosse son autoportrait à partir de quatorze rêves qu’elle met en images dans sa très belle bande dessinée en noir et blanc au trait fouillé, La Maison circulaire.
Le rêve en BD est quasiment un genre en soi ; on se souvient de l’exposition « Nocturnes. Le rêve dans la bande dessinée », à Angoulême en 2014, qui avait fait l’inventaire de l’imaginaire du rêve dans le neuvième art. Dans la continuité de grands prédécesseurs (Winsor McCay, Mœbius, David B., Marc-Antoine Mathieu), la dessinatrice nous fait évoluer dans une architecture dédaléenne tout en abordant sa vie personnelle (études artistiques, vacances à Barcelone, solitude, etc.) et ses propres angoisses existentielles (le viol, l’accouchement, la visite chez le gynécolo-gue…). Immersion réussie.
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L’aventure nocturne de Rachel Deville
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Abonnez-vous dès 1 €Rachel Deville, La Maison circulaire, Actes Sud BD, 216 p., 27 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°688 du 1 mars 2016, avec le titre suivant : L’aventure nocturne de Rachel Deville