VENTES EN LIGNE
Christie’s et Sotheby’s monde souhaitent la bienvenue à leurs nouveaux clients… Au premier semestre, la maison de François Pinault a enregistré 24 % de nouveaux venus. C’est notamment sur Internet que se concentrent ces visiteurs : Sotheby’s annonce ainsi un bond de près de 50 % du nombre d’enchérisseurs en ligne. Puissant relais de croissance, le web est aujourd’hui un pion de choix dans leur stratégie de développement et leur permet de s’attaquer au marché moyen, plus lucratif que le haut de gamme.
FAMILLE DE FRANCE
A venir Les 29 et 30 septembre, Sotheby’s passe sous le marteau 230 lots issus de la collection de la Famille de France, détenus par le comte et la comtesse de Paris jusqu’à leur mort. L’ensemble réunit des peintures, dessins, meubles et souvenirs des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
Y figurent notamment la toile Les Gentilshommes du duc d’Orléans portant l’habit de Saint-Cloud (1770) de Louis Carrogis, dit Carmontelle, et Louis-Philippe, duc de Valois, au berceau (1774) de Nicolas Bernard Lépicié.
100 %
vente didier ludot En juillet, les gants blancs ont été remis à la commissaire-priseur de la vente consacrée à Didier Ludot chez Sotheby’s. Les 171 lots proposés ont trouvé preneur, pour un total de près d’un million, triplant les estimations. Pour sa première vente consacrée à la mode en France, Sotheby’s avait choisi une figure incontournable, dont le dépôt-vente est installé au Palais-Royal depuis près de quarante ans. Parmi les pièces vendues, datant des années 1920 aux années 2000, une robe du soir Balenciaga appliquée de plumes d’autruche (1965-1966) a été cédée plus de 56 000 euros pour une estimation huit fois moindre. Cinq pièces ont été préemptées par le Musée de la mode et du textile des Arts décoratifs.
30 %
C’est le poids des États-Unis dans le chiffre d’affaires mondial des ventes aux enchères de Fine Art au premier semestre, avec pourtant seulement 12 % du nombre de ventes.
Supports/Surfaces
à venir Le 15 octobre, Piasa organise une vente dédiée au mouvement Supports/Surfaces. Considéré comme l’une des dernières « avant-gardes », il s’est développé fugacement à la fin des années 1960 en questionnant la peinture et sa pratique. Ce courant qui influencera toute une génération d’artistes atteint encore des prix raisonnables en salle des ventes, regagnant difficilement le pic de 1990. Parmi les 80 œuvres proposées dans la vente, Colorant sur toile blanche (1974) de Claude Viallat (est. 30 000 à 40 000 euros) et Toile (1974) de Louis Cane (est. 30 000 à 45 000 euros).
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L'indicateur des ventes - Octobre 2015
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°683 du 1 octobre 2015, avec le titre suivant : L'indicateur des ventes - Octobre 2015