Première exposition consacrée à la Figuration libre présentée dans un musée, cette manifestation retrace l’éclosion d’une aventure qui bouleversa la scène artistique française à l’aube des années 1980.
Deux jeunes peintres venant de Sète, Hervé Di Rosa (né en 1959) et Robert Combas (né en 1957), partagent la même passion pour le mouvement punk, la musique rock et la bande dessinée et une même exigence : rendre compte du monde sans aucun préjugé ni aucun interdit formel. Tout est possible, donc tout est permis ! Une première exposition en 1981, « Finir en beauté », organisée à Paris par Bernard Lamarche-Vadel, réunit les deux artistes rejoints par quelques complices, dont François Boisrond (né en 1959) et Rémi Blanchard (1958-1993). La Figuration libre, terme inventé par Ben dans le journal Libération du 29 septembre 1981, est née. Mais est-elle réellement si libre que ça ? Cette exposition, avec plus de 30 ans de recul, apporte des réponses forcément subjectives. De puissantes surprises se dressent en embuscade dans la première salle. Tom et Jerry (1981) de Robert Combas et Sans titre (1981), une peinture acrylique d’Hervé Di Rosa, apparaissent réalisées en souveraine liberté, tout comme les autres œuvres de ces deux artistes présentes dans cette salle. La suite de l’exposition apporte des réponses plus nuancées. Les premières qualités des peintures des années 1980 de Boisrond et de Blanchard, entre autres, ne semblent pas nécessairement s’articuler autour de cette idée de liberté. En écho, deux œuvres de Jean-Michel Basquiat et quatre Keith Haring affirment de tout autres trajectoires pour parvenir à un même objectif : réaliser des œuvres immédiatement compréhensibles par tous.
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La Figuration libre, première !
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Abonnez-vous dès 1 €Musée Paul Valéry, 148, rue François-Desnoyer, Sète (34), www.museepaulvalery-sete.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°682 du 1 septembre 2015, avec le titre suivant : La Figuration libre, première !