Comment caractériser les « artistes bruts » que vous collectionnez ?
Ce sont des artistes autodidactes, étrangers aux codes et aux circuits du monde de l’art. Parmi eux, près de 90 % viennent d’hôpitaux psychiatriques. Les autres se rattachent à l’art populaire, mais en restant très marginaux.
Comment les dénichez-vous ?
Depuis qu’un marché s’est mis en place, je cherche beaucoup chez les marchands. À Paris, Christian Berst fait un travail remarquable. Je suis également les ventes aux enchères. Enfin, à travers l’association abcd, que j’ai créée, j’ai mis en place une antenne à Prague mais aussi un réseau de correspondants étrangers qui prospectent dans leur pays et me tiennent informé de leurs découvertes.
Comment a évolué votre collection ?
J’ai commencé par m’intéresser aux artistes qui appartenaient à la collection d’art brut de Dubuffet. Mais elle contenait aussi des pièces d’art singulier, car on m’en donnait. J’ai fini par les revendre. Aujourd’hui, j’épure. Cependant, je vends rarement – parfois pour racheter autre chose ou parce que je possède déjà une œuvre plus forte du même artiste.
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Bruno Decharme, collectionneur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°674 du 1 décembre 2014, avec le titre suivant : Bruno Decharme, collectionneur