GENEVE - Après bien des péripéties et plus de trois ans de travaux d’inventaire menés dans les archives et dans les collections dotées de 80 000 objets, le Musée d’ethnographie de Genève offre depuis le 31 octobre son nouveau visage.
La métamorphose parfaitement réussie est radicale. Discrète, mais non moins marquante, la silhouette imaginée par les architectes zurichois Graber Pulver se distingue par sa toiture métallique tressée et percée de losanges évoquant les constructions traditionnelles d’Asie du Sud-Est. À l’intérieur, les espaces se distribuent de la lumineuse bibliothèque nichée sous les toits aux espaces d’exposition de 2 000 m2 sans piliers du sous-sol répartis entre exposition permanente (à l’accès gratuit), auditorium et exposition temporaire qu’inaugurent « Les rois mochica. Divinité et pouvoir dans le Pérou ancien. » Au niveau des collections, le parti pris de leur présentation convoque au travers de ses 1 380 pièces emblématiques d’un côté l’histoire de leur provenance, fruit de maintes aventures, de l’autre leur spécificité continent par continent, le MEG à la différence du Quai Branly disposant de collections européennes. Scénographie fluide, claire dans ses vitrines, lumière douce et mise en regard des pièces avec des installations d’Ange Leccia participent par ailleurs au plaisir de la visite.
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Le nouveau MEG est enfin arrivé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°674 du 1 décembre 2014, avec le titre suivant : Le nouveau MEG est enfin arrivé