« Ici on frappe la monnaie et les esprits », peut-on lire sur le site Internet de la Monnaie de Paris où, depuis la rentrée, on découvre cette image parmi une série.
Rien d’étonnant si celle-ci offre une certaine ressemblance avec l’esthétique pop de ToiletPaper, le magazine de Maurizio Cattelan : elle est en effet signée de l’agence Apart, basée à Milan, qui collabore avec l’artiste italien pour la conception de sa revue. Avec à sa tête quatre directeurs artistiques, Apart compte parmi ses clients aussi bien le Maxxi à Rome ou le Musée Guggenheim de Bilbao que des marques comme Diesel, Dolce&Gabbana ou Universal. Cette double culture a séduit l’institution parisienne qui rouvre ses portes fin octobre au terme d’un important chantier de transformation dont la dernière phase s’achèvera mi-2016.
En contrepoint de sa richesse patrimoniale, la Monnaie de Paris annonce un programme d’expositions mettant en avant des artistes contemporains français et internationaux. En guise de bande-annonce, depuis le 13 septembre et pendant un mois, l’installation de John Baldessari, Your Name in Lights, offre à cent mille personnes préalablement inscrites de voir leur nom s’afficher en lettres géantes sur un panneau lumineux de trente mètres de long face à la Seine. À partir du 25 octobre, une Chocolate Factory imaginée par Paul McCarthy investira les nouveaux espaces d’exposition du lieu et jusqu’à la boutique, où l’on pourra acheter des Pères Noël en chocolat édités par l’artiste.
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Frappée, la monnaie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°672 du 1 octobre 2014, avec le titre suivant : Frappée, la monnaie