Marché de l’art - Si Art Basel et Frieze se sont internationalisées, la Fiac n’avait jusqu’à présent affiché aucune réelle ambition de rachat de foires ou d’implantation à l’étranger.
L’annonce de Reed Expositions, la société qui la possède, de créer en avril 2015 une Fiac à Los Angeles a coupé court aux supputations de la difficulté du groupe à sortir de l’Hexagone. Le choix de la capitale du cinéma a toutefois surpris, car elle n’est pas connue pour être une place active, à la différence de New York où Frieze s’est installée depuis 2013. De même que sa date de programmation, calée au même moment que Paris Photo Los Angeles (créée il y a deux ans par le même groupe), qui coïncide à quelques jours près avec celle de Frieze, qui a par ailleurs avancé cette année d’une semaine sa tenue, du 9 au 12 mai. Parallèlement, la Fiac a annoncé créer à Paris une foire off qui se tiendra en même temps que la Fiac, et qui sera également dirigée par sa directrice, Jennifer Flay. Une annonce qui a surpris autant que son lieu d’implantation : la Cité de la mode et du design à Paris, mal desservie et peu appréciée des exposants. Cette Fiac « bis » ne risque-t-elle pas de devenir la foire des refusés ? Et quelles conséquences aura-t-elle sur les autres foires off (Slick, Cutlog, YIA …) créées en réaction à la Fiac ? Réponse le 22 octobre prochain.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’ambition à l’export de la Fiac
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°667 du 1 avril 2014, avec le titre suivant : L’ambition à l’export de la Fiac