Voilà quarante-deux ans que Michèle Broutta rayonne dans le petit monde de l’estampe contemporaine. Vingt-sept artistes, des années 1970 à nos jours, sont convoqués à Gravelines, pour rendre hommage à sa double carrière d’éditrice et de galeriste.
Certaines rencontres ont été décisives dans l’itinéraire de Michèle Broutta, comme celle avec Joseph Foret. L’éditeur lui présente Dalí en 1961 avec qui elle édite, en 1966, sa première estampe intitulée L’Intellect jaillissant, prémisse à la création de sa propre maison d’édition en 1971. Avec les Œuvres graphiques contemporaines (OGC), elle éditera, puis exposera dans sa galerie du 15e arrondissement (ouverte en 1982) les artistes du groupe « Visionnaires », rassemblés dans une section indépendante de l’exposition. Dans cette salle, les œuvres signées Rubel, Houtin, Trignac, Velly, Daoré, etc., revisitent l’héritage antique de manière fantastique.
En marge de ce mouvement postsurréaliste, les Métamorphoses de Cécile Reims ne cessent de nous enchanter. Autre rencontre capitale, celle avec le sculpteur et graveur Vincent Batbedat. Leur collaboration, entamée en 1971, engagera la Galerie Broutta sur la voie de l’abstraction prolongée avec les estampes de Didier Hagège et d’Éric Bessou. L’épilogue de cette aventure bibliophilique s’achève avec une promesse de dons par Michèle Broutta, qui nous engagera à revenir bientôt à Gravelines.
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Michèle Broutta, Rencontre(s)
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Abonnez-vous dès 1 €Musée du dessin et de l’estampe originale, château, Gravelines (59), www.musenor.com/les-musees
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°664 du 1 janvier 2014, avec le titre suivant : Michèle Broutta, Rencontre(s)