Comment avez-vous vu votre activité évoluer dans la bande dessinée ?
J’ai commencé ma carrière il y a vingt ans. À l’époque, j’avais une librairie d’occasion. À l’arrière de la boutique, je vendais dans des bacs des planches originales d’auteurs renommés, pour quelques centaines de francs. Les acheteurs étaient uniquement des passionnés. Aujourd’hui, nous avons une galerie à Bruxelles, dans le prestigieux quartier des Sablons, et deux espaces à Paris, qui compte une dizaine de galeries spécialisées. Nos clients sont toujours des amateurs de BD, mais aussi des personnes aisées séduites par le caractère décoratif de certaines illustrations.
Votre galerie participe à la Brafa : quel est son impact pour vous ?
Un stand sur cet événement prestigieux coûte extrêmement cher, et nous y occupons l’un des plus grands espaces. En 2013, pour la première fois depuis cinq ans, nous sommes rentrés dans nos frais, grâce à une exposition mêlant bande dessinée et art contemporain. La bande dessinée ne coûte pas encore assez cher pour y être rentable à elle seule. Mais il s’agit pour nous d’un investissement à long terme, en termes d’image.
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Questions à Alain Huberty
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°659 du 1 juillet 2013, avec le titre suivant : Questions à Alain Huberty