Plus belle la vie à Dinard

« L’amour atomique ! », vous répondra Ashok Adicéam, commissaire de la grande exposition estivale de Dinard. Sous ce titre explosif, celui-ci fait l’éloge tout à la fois de la villégiature et du balnéaire dans cette façon de brosser comme un récit de voyage imaginaire « au seuil de ce territoire invisible que seuls les artistes, les poètes et les penseurs peuvent ramener à la vision de tous ».
Aussi simple soit-elle, l’idée de cette exposition, qui réunit une quarantaine d’artistes, est l’occasion de mettre en exergue par le truchement de propositions plastiques très diverses cette attention à l’autre ou à la nature, vecteur d’une réflexion sur notre propre condition. Le littoral et la mer ne sont-ils pas en effet le lieu idéal de tout un monde de partages et d’échanges quant à la définition de nos limites et à la projection de nos ambitions ? « Dinard, l’amour atomique » n’est autre, in fine, que l’expression empathique de l’amour de la vie. « Être au présent, voilà le secret », dit encore Ashok Adicéam, non sans avoir le sens de la mort et la conscience d’une permanente nécessité au rebond.