PARIS - Des dizaines d’œuvres auraient disparu d’un box de la fille de Jacqueline Picasso, a révélé le 23 mai le Journal des Arts sur son site.
Outre deux portraits de sa mère, celle-ci a reconnu 58 dessins datant de 1955 dans la collection du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev. D’autres œuvres seraient manquantes. Après avoir promis de rendre les deux portraits s’ils se révèlent avoir été volés, Rybolovlev a fourni à la Brigade de répression du banditisme tous les détails sur tous les Picasso acquis auprès de l’entrepreneur suisse Yves Bouvier. Celui-ci assure « n’avoir jamais eu la moindre idée que ces œuvres auraient pu provenir d’un vol ». Son avocat, Luc Brossollet, indique ne pouvoir commenter une procédure qu’il ne connaît pas, son client n’ayant pas été entendu. Ses deux associés français, Jean-Marc Péretti et Olivier Thomas – ce dernier détenant l’entrepôt où les œuvres ont disparu –, ont en revanche été interrogés durant 48 heures par la BRB. Cette affaire secoue désormais les ports francs à travers le monde, dont Bouvier est le principal opérateur, ainsi que les galeries parisiennes qui ont noué des partenariats avec lui.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Picasso-Bouvier-Rybolovlev : le triangle des Bermudes
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°437 du 5 juin 2015, avec le titre suivant : Picasso-Bouvier-Rybolovlev : le triangle des Bermudes